La ville de Vevey a clôturé l’exercice 2023 avec un déficit de 4,5 millions. Mais le chiffre le plus significatif, la marge d’autofinancement n’a atteint que 2,9 millions et ne permet de couvrir que 30% des investissements. La commune devra donc recours à l’emprunt pour les financer, pour un montant d’environ 6,3 millions. On assiste depuis le début de la législature à une forte dégradation des finances de la commune de Vevey. La marge d’autofinancement est passé successivement de 9,2 millions à 7 millions, puis à 2,9 millions. Ce n’est pas une surprise, la Municipalité sous l’influence de la gauche ultra, dépense sans compter. On ne peut pas continuer sur cette voie !
Le groupe Vevey Libre a accepté les comptes 2023, mais a averti la Municipalité : « Même si ses intentions sont bonnes, la Municipalité ne peut pas continuer à proposer de dépenser sans compter et le Conseil communal doit jouer son rôle de garde-fou. Les comptes 2023 doivent nous servir d’avertissement. » Au nom du groupe, son co-président Jérôme Christen a expliqué que «si la situation n’est pas encore catastrophique, nous le devons en partie à des artifices comptables et au « ménage » qui a été opéré au service des gérances avec des mises à jour et des adaptations qui ont permis de dégager d’importantes recettes. Le processus est quasiment abouti et les gains ont déjà été absorbés par de nouvelles dépenses. Le déficit comptable est désormais structurel et donc pérenne.
On ne peut pas continuer sur cette voie !
Le groupe Vevey Libre a accepté les comptes 2023, mais a averti la Municipalité : « Même si ses intentions sont bonnes, la Municipalité ne peut pas continuer à proposer de dépenser sans compter et le Conseil communal doit jouer son rôle de garde-fou. Les comptes 2023 doivent nous servir d’avertissement. »
Au nom du groupe, son co-président Jérôme Christen a expliqué que «si la situation n’est pas encore catastrophique, nous le devons en partie à des artifices comptables et au « ménage » qui a été opéré au service des gérances avec des mises à jour et des adaptations qui ont permis de dégager d’importantes recettes. Le processus est quasiment abouti et les gains ont déjà été absorbés par de nouvelles dépenses. Le déficit comptable est désormais structurel et donc pérenne.
La situation se dégrade rapidement
Une situation qui deviendrait plus favorable ne tient qu’à des situations conjoncturelles donc aléatoires et la marge favorable entre le budget et les comptes s’amenuise considérablement. Il suffirait d’une ou deux mauvaises nouvelles pour que l’on plonge dans des chiffres rouges vifs. La situation se dégrade à la vitesse grand V. Notre marge d’autofinancement fond comme neige au soleil et si nous continuons sur cette voie, nous serons bientôt dans une situation où la Municipalité ne sera plus capable de venir avec un budget qui présente le « petit équilibre », une limite que nous considérons toujours comme une condition sine qua non à notre aval. Ce ne sera bientôt pas la seule condition si nous continuons d’engager des montants considérables en termes d’investissements. Pour financer au moins une partie de ceux-ci il est indispensable d’augmenter la marge d’autofinancement.»
La folie des grandeurs !
La Municipalité ne peut pas continuer à augmenter les charges de fonctionnement et en même temps engager de gros projets d’investissements sous peine de nous conduire dans une situation tout simplement intenable. L’ouverture de comptes d’attente à tire-larigot ne sont pas là pour nous rassurer. Au 30 mars, la Municipalité avait ouvert pour 2,4 millions de compte d’attente (avec les crédits d’étude, ça fait au total 9 millions) Non seulement, nous devrons finir par les ratifier par des crédits d’investissement, mais ils finiront par déboucher sur des crédits de réalisations que nous ne pourrons financer que par l’emprunt. »