Vevey Libre salue la publication du plan directeur des mobilités douces

La Ville de Vevey est désormais dotée d’un plan directeur des mobilités douces qui vise à favoriser les déplacements à pied, à vélo ou avec tout autre moyen de transport non motorisé. Le résultat d’un processus entamé en 2016 sous la houlette du municipal de l’Urbanisme Jérôme Christen et qui s’est achevé récemment.  Saluant la qualité du document, Vevey Libre s’est tout de même étonné, par la voix du conseiller communal Pascal Molliat, qu’il ne soit pas soumis à l’approbation du Conseil communal.

Selon la direction de l’Urbanisme, ce travail a fait l’objet d’une étude approfondie et partagée entre les services de la ville, la commission d’aménagement du territoire et les associations concernées.

Les conclusions de cette étude ont été intégrées au volet « mobilité » de la révision du Plan directeur communal actuellement en cours de révision. Jeudi dernier, ce document a été porté à l’ordre du jour sans qu’il ne soit soumis à une commission et à une validation par le Conseil communal, comme cela a été le cas par le passé du plan directeur communal, du plan directeur des énergies et du concept directeur prélude au nouveau plan général d’affectation.

Curieuse procédure

Au nom de Vevey Libre, M. Molliat s’est étonné que l’on traite par-dessus la jambe un document aussi important et a proposé au Conseil communal de retirer ce point de l’ordre du jour au chapitre des communications, afin de permettre à la Municipalité de revenir avec un rapport-préavis soumis à l’étude d’une commission et de pouvoir, in fine, y apporter le plein soutien du Conseil Communal.

Pour Vevey libre et Pascal Molliat, «ce document de 40 pages est d’un intérêt stratégique vital dans le contexte de développement urbanistique actuel de la ville de Vevey. Surtout en parallèle du concept directeur que nous devrons valider ce soir. Et encore plus fortement suite aux dernières votations qui montrent un intérêt certain de la population pour une mobilité moderne en ville.

Il semble nécessaire, sinon impératif qu’un maximum de personnes s’informent et s’impliquent dans ce plan directeur des mobilités douces, afin que sa mise en œuvre en soit facilitée. Un moyen pour ce faire est de commencer par impliquer les représentants des habitants que nous sommes en tant que conseillers communaux.»

Mais la majorité du Conseil communal  n’a pas jugé bon de suivre cette démarche et a maintenu l’objet à l’ordre du jour réduisant ainsi à l’assemblée délibérante à une chambre d’enregistrement.