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La crise politique et institutionnelle que traverse la ville de Vevey m’attriste profondément. Quoi qu’il advienne, le mal qui a été fait est profond et il faudra du temps pour qu’elle puisse s’en remettre lorsqu’elle sera sortie de cette « gonfle ».
Voilà 25 ans que je m’engage pour cette ville sur le plan associatif et politique, pour la plus grande partie à titre bénévole. Cette ville dans laquelle j’ai fait mes écoles, une grande partie de mon activité professionnelle et dont je connais presque chaque recoin, une ville magnifique où j’ai mes racines – cette ville « de mon cœur » – se retrouve plongée dans une crise sans précédent bien pire que celle qu’elle a connu entre 2002 et 2006. Quel gâchis!
Toutes les démarches que j’ai entreprises avec mon estimé collègue Michel Agnant pour sortir la Municipalité de cette impasse auront échoué y compris celle d’une médiation que nous avons initiée l’an dernier avec l’ancien conseiller aux Etats Luc Recordon et à laquelle la syndique a mis un terme unilatéralement, car mise au pied du mur face à ses contradictions et la révélation de son autocratisme.
Le « bricolage » du Conseil d’Etat qui a nommé deux « gestionnaires » hors-sol pour pallier notre suspension n’a – sans surprise – pas suffit à mettre un terme aux dérives toxiques de la syndique qui a agi systématiquement pour étouffer « l’affaire Girardin » et veut maintenant nous faire porter le chapeau d’un dégât d’image par un acte de contrainte odieux que ces commandements de payer d’un total de 2 millions.
Ce type de méthode indigne met à mal la démocratie en général, piétine les valeurs qui devraient tous nous animer et met en péril le fonctionnement institutionnel de notre ville qui n’est pas sans conséquences pour les citoyennes et citoyens de cette ville.
En dépit de ces épreuves et vicissitudes qui commencent à peser lourd, et avec l’aide de nombreux soutiens et encouragements, je suis déterminé à poursuivre mon engagement toujours avec la même détermination et en accord avec la réflexion éthique qui a toujours prévalu à mes actions.
Jérôme Christen, municipal, député.
