Vevey Libre a remporté jeudi soir au Conseil communal, une large victoire au sujet de la taxe de base sur le traitement des déchets: elle continuera d’être rétrocédée aux Veveysans. Pour des raisons de respect du cadre légal, elle est en effet facturée fictivement et compensée par une aide sociale équivalente. Cette pratique se poursuivra contre l’avis de la Municipalité rose-verte-plr.
L’amendement adopté par la commission des finances sur proposition des nos deux représentants Francis Baud et Roger Pieren a été accepté par les élus Veveysans à une très large majorité moins une dizaine de non dans les rangs du PLR et quelques abstentions à gauche.
Le principaux arguments pour le maintien de cette “non taxation” ont été défendus par Stéphane Molliat, président du groupe Vevey Libre.
En substance, ce serait un mauvais signal donné à la population à un moment où nous avons besoin d’elle pour améliorer le tri et la valorisation des déchets.
Cette taxe est anti-sociale dans la mesure où elle frappe de la même manière les différentes couches de la population, en particulier les plus démunis et la classe moyenne dans une situation toujours plus fragile.
Pour arriver à ce résultat, il a fallu une vive réaction de Vevey Libre après l’annonce de la Municipalité de ne plus rétrocéder cette taxe, puis Francis Baud et Roger Pieren, élus VL, ont dû convaincre la commission des finances de les suivre. Il est vrai que le vote au sein du Conseil communal a ressemblé à une formalité, malgré la résistance vaine du municipal Etienne Rivier et du syndic Laurent Ballif.